Viande vendue 4 heures après sa cuisson, non respect des rites musulmans... Les images en caméra cachée sont sans appel...
L'affaire avait fait grand bruit en octobre dernier. M6 avait censuré un reportage entier de l'émission Zone Interdite portant sur les pratiques douteuses des chaînes de restauration rapide. Hamburgers vendus 4 après leur préparation, viande prétendument hala, propreté, étiquettes falsifiées etc...
Personne n'avait donc pu voir le reportage jusqu'a ce que Télérama ne le ressorte il y a quelques jours sur son site Internet.
Le reportage tourné en caméra cachée montre un franchisé McDonald's en train de vendre des sandwichs préparés quatre heures plus tôt... Alors que la politique de l'entreprise est de les jeter dans les 10 minutes. Pire, le manager demande à l'employé qui filme les images de remplacer les étiquettes sur les produits périmés pour les utiliser le lendemain. «C'est bon, ils sont restés au frigo», explique le responsable.
L'autre partie du reportage enquête sur le poulet certifié «hallal» vendu par KFC (et fourni par Doux), qui ne respecterait pas les rites musulman d'un abattage manuel.
Selon l'enquête du magazine, peu avant la diffusion, «la régie publicitaire de M6 intervient auprès de la rédaction en chef. McDonald's exige la livraison du film et de tous les rushes tournés en caméra cachée faute de quoi il menace la chaîne d'un procès. Des députés appellent le producteur en lui demandant de ''laisser tomber'' avec cet argument imparable :''C'est des copains''»
Après «de nombreux lissages», M6 exige finalement que l'agence de presse Tony Comiti, qui lui a vendu le reportage, supprime les segments McDo et KFC. Comiti refuse et livre le reportage. M6 choisit finalement de le passer tout bonnement à la trappe. Coût pour la chaine, selon Télérama: environ 70.000 euros. L'hedbo conclut: «Moins cher que de perdre un de ses annonceurs.»
Faut-il avoir peur des restaurants asiatiques ? L’équipe d’Envoyé Spécial a fait analyser une quarantaine de produits (raviolis, nems, bœuf aux oignons, rouleaux de printemps...) achetés chez 10 traiteurs parisiens. Les résultats sont alarmants : 8 restaurants sur 10 ont vendu au moins un plat impropre à la consommation, avec des germes en pagaille, et assez souvent, la présence de matière fécale dans les produits(Bon appétit ! )
En 2004, une enquête d’Envoyé Spécial mettait au jour des "appartements raviolis", où des travailleurs clandestins fabriquaient pour des restaurants asiatiques dans des conditions d’hygiène déplorables, des raviolis vapeur et d’autres plats cuisinés. Les restaurateurs asiatiques affirment que cette année-là en France, leur chiffre d’affaires a chuté de 20 à 30% et que certains établissements ont même dû fermer leurs portes. Alors, pour rassurer le grand public et redorer leur image, les professionnels lançaient un an plus tard le label "Qualité Asie" décerné aux établissements qui respectent scrupuleusement plus d’une centaine de critères d’hygiène et de qualité. Quatre ans plus tard, une équipe d’Envoyé Spécial a voulu savoir si la restauration asiatique avait bien fait le ménage dans ses rangs ? L’enquête, qui a duré plus de trois mois, a été difficile. Plus d’une centaine de restaurants asiatiques a été contactée, mais aucun n’a accepté d’ouvrir sa cuisine pour montrer dans quelles conditions sont fabriqués leurs produits. Jean-Charles Doria est retourné enquêter dans l’immeuble de "l’appartement ravioli" filmé il y a quatre ans à Paris. Il a pu obtenir la preuve que la fabrication et la vente clandestine s’y faisaient toujours. Des restaurants asiatiques feraient donc toujours appel à ces ateliers, mais difficile de savoir dans quelle proportion. L’équipe d’Envoyé Spécial a fait analyser une quarantaine de produits (raviolis, nems, bœuf aux oignons, rouleaux de printemps...) achetés chez 10 traiteurs parisiens. Les résultats sont alarmants : 8 restaurants sur 10 ont vendu au moins un plat impropre à la consommation, avec des germes en pagaille, et assez souvent, la présence de matière fécale dans les produits.
Envoyé Special Un reportage de Véronique Blanc, Stéphane Guillemot et Frédéric Capron (jeudi 20 novembre 2008)
Depuis cet été, impossible de passer à côté de la petite canette bleue et argent… le Red Bull a envahi les rayons des supermarchés, des stations-service, des superettes, cette boisson est partout. Du côté des bars et des discothèques, les jeunes en sont fans ! Cette boisson dynamiserait le corps et l’esprit et stopperait la fatigue. D’après le slogan de la marque, elle donnerait même des ailes… En attendant, elle fait beaucoup parler d’elle : douze ans d’interdiction sur le territoire, une mise sur le marché controversée, les rumeurs les plus folles circulent sur ses effets. Certains pensent gagner grâce à elle la puissance du taureau, d’autres refusent d’en boire parce qu’elle serait dangereuse et pourrait même conduire à la mort. Alors qu’en est-il vraiment ? De quoi cette boisson est-elle composée ? Est-elle réellement dangereuse ? Pourquoi Red Bull est-il entré en France alors que les autorités sanitaires n’en voulaient pas ? Comment la marque réussit-elle aujourd’hui à s’imposer, surtout auprès des jeunes, grâce à un marketing jamais vu jusque-là en France ? ce reportage est aussi visible sur France 2
L'aspartame, utilisé pour donner une saveur sucrée à plus de 6.000 produits allégés dans le monde, s'avère cancérigène chez le rat, selon une étude scientifique qui pourrait conduire à réévaluer les risques liés à cet édulcorant.
Les travaux démontrent "pour la première fois que l'aspartame est un agent cancérigène", a déclaré jeudi la Fondation européenne d'oncologie et de sciences environnementales "B. Ramazzini" à Bologne (Italie)
L'aspartame a été découvert en 1965 et commercialisé aux Etats-Unis depuis 1974 et en France depuis 1988. Il remplace le sucre dans de nombreuses boissons, bonbons, desserts dits "light", certains produits pharmaceutiques, notamment des sirops et antibiotiques pour enfants. Il avait déjà été soupçonné de provoquer des cancers du cerveau.
une étude récente "confirme l'absence de liens entre aspartame et tumeurs du cerveau", a souligné l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) qui avait jugé en 2002 ce risque non prouvé.